(#) Sujet: Re: Disciples de l'Innommé (5 pris ; 1 libre) Sam 26 Mar - 8:32
Adriano Sandrelli
Ce personnage est pris
Avatars suggérés : Michiel Huisman ou Gregg Chillin ou Iddo Goldberg.
disciple de l'innommé
Prénom : Adriano. Patronyme : Sandrelli. Est-ce son réel nom, qui est celui d'une famille riche de Tal Verrar, ou un emprunt malicieux ? Mystère bien gardé. Surnom : Andre, le diminutif de son prénom, mais rares sont ceux qui l'appellent ainsi. Âge : Trente-six ans. Profession : Mercenaire au service du capa Barsavi, membre de l'Invasion verrarienne. Statut : Joyeux coureur de jupons, abonné des putes. Allégeance : Le capa Barsavi, avec qui il est venu de Tal Verrar. Date et lieu de naissance : À Tal Verrar, pendant un automne peu clément. Origine : Verrarienne. Divinité principale : Le Treizième, bien évidemment (et peut-être aussi un peu Ethel Cavaliere). Caractère : Loyal, retords, obéissant, rusé, vaniteux, dévoué, débrouillard, peu soucieux de la morale, agile, indépendant, prudent, blagueur. Traits physiques : Teint basané, pilosité et tignasse foncées, le sourire moqueur et la musculature conséquente. C'est un mercenaire, pas un balayeur de rue. La main gauche toujours abritée sous un gant, une marque de brûlure en dépassant jusque sur son poignet. Seuls les Dieux savent ce qu'il y cache vraiment.
« Tu le crois, toi, quand il prétend avoir été un élève de Barsavi au Collegium Thérin ? - Au Collegium Thérin ? À moins qu'on parle de la rhétorique de t'enfoncer une épée dans la gorge, je ne vois pas de quoi tu veux parler. Je suis certain que c'était un officiel d'un politique, là-bas. - Et il serait parti aussi facilement ? Barsavi a des arguments convaincants, certes, mais tout de même... - Il n'y a rien que des galions ne peuvent pas acheter. Ça et une bonne menace de mort. »
« On l'a vu traîner sur le territoire de Felipe. - Tout le monde sait que c'est pour le surveiller, qu'il fasse pas de conneries. - Si tu veux mon avis, c'est surtout pour se foutre de sa gueule. »
« Taverna lui offre un tonneau gratuit à chaque fois qu'il vient récolter sa taxe, histoire de payer un peu moins cher. Ou d'acheter la paix. - Ça fonctionne ? - Je ne sais pas, mais l'autre ne dit jamais non. »
« Des trucs à droite et à gauche. Menacer des bandes, éliminer deux ou trois types pas bien malins, ramasser des informations sur les rivaux, couper quelques doigts, récolter des taxes... C'est un homme à tout faire, en quelque sorte, avec la permission de faire ce qu'il veut avec son épée s'il n'est pas satisfait. »
« Un Oeil de l'Archon ? Impossible : il serait mort avant d'avoir même le loisir de penser à quitter cette vieille crapule. Crois-moi, je suis Verrarienne, et ce type n'est pas du genre à laisser partir sa garde personnelle. - Puisque je te dis que j'ai vu son tatouage sur sa main ! La gauche ! L'oeil, la rose, tout ! - Tout ce qu'il a sur la main, c'est une putain de brûlure, cachée sous un putain de gant, causée par une putain de pute. - J'invente pas ! »
« Tu sais qui Andre voit en cachette ? - Ce n'est pas un secret, qu'il va aux putes, tu le sais. Elles doivent faire la moitié de leur chiffre d'affaires juste avec lui. - Même pas. L'Empaleur. - ... non mais va pas colporter de telles conneries, tu vas te faire tuer direct. Si c'est pas par lui, ce sera par elle. »
« Faut le voir fanfaronner, quand y'a des concours d'adresse à l'épée. Ça se gonfle le torse et ça se pavane comme un paon, juste pour voir les donzelles glousser et les gamins l'admirer. - Il s'est déjà fait battre, non ? - Ouais, une fois, par une Veste Jaune. Ça l'a remis à sa place, le bougre. »
« Qu'il est coquet et vaniteux, ce type. Tu croirais pas ça de quelqu'un qui trempe ses fringues dans le sang et qui pourrait juste se mirer dans les yeux des bouseux qu'il décapite, mais il aime son confort et son huile de rose pour ses cheveux. »
« Je vous assure qu'elle sera prête à quitter Villo dès qu'elle en aura l'occasion. - Venant d'une femme qui a déjà retourné sa Veste Noire pour le Treizième, je ne sais pas si je dois prendre cela pour des galions. - Venant de l'Empaleur, je considérerais tout de même la chose, si j'étais vous. - Ce que tu n'es pas. - Évidemment. C'est une simple suggestion. »
« Il dort que d'un œil. Un craquement suspect et il est déjà à la porte, prêt à égorger le premier qui passe. - Parano, le mec. - Avec son emploi et son employeur, tu comprends qu'on ne fait pas nécessairement de vieux jours, si on dort sereinement. »
« Andre a gardé le goût pour les vins alchimiques et la bière de Tal Verrar. Il dit que c'est toujours mieux que la pisse doucereuse de Camorr. »
(#) Sujet: Re: Disciples de l'Innommé (5 pris ; 1 libre) Sam 26 Mar - 8:33
Desdemona l'Oblique
Ce personnage est pris
Avatars suggérés : HELENA BONHAM-CARTER OU CATE BLANCHETT OU JULIANNE MOORE.
disciple de l'innommé
Prénom : Desdemona, que ses amis intimes appellent plutôt Mona. Patronyme : Née sans, les autres lui ont offert l'Oblique ; jeune, c'était pour les postures qu'elle prenait ; maintenant, rapport à ses humeurs instables, ses augures changeants. Surnom : Et l'Oblique, et la Vieille Catin, et la coureuse de jérémites. Âge : Cinquante-trois ans. Profession : Catin, rangée au rang d'antiquité, elle joue la devineuse, escroque les naïfs sur les quais et fait le maître-chanteur au moindre tyrin qu'elle peut renifler. Statut : Il s'est trouvé des imbéciles pour promettre de l'épouser, mais la catin n'est pas le vagin d'un seul homme, comme elle dit. Allégeance : Les préparations qui luttent contre l'effet du temps, les aphrodisiaques, l'attention, le fer-blanc, les pigeons (les types hein, pas les oiseaux), elle-même. Date et lieu de naissance : En plein été, en plein dans un bordel, en plein dans les Docks. Origine : Une camorrienne, dit la légende qui lui prête un teint clair en raison des années passées dans des chambres obscures. Divinité principale : Le Treizième, tout nu, en train de tripoter Preva. Caractère : A peine insupportable ; menteuse ; excessive ; artificieuse ; obscène ; égoïste ; vindicative. Traits physiques : Elle est vieille, et tous les artifices du trône thérin n'y peuvent plus rien.
« Y'a toujours un débile sur les quais, prêt à écouter sa légende... - Feu le temps où elle avait ni le temps ni les moyens de causer. »
« J'ai été la maîtresse de Don Maranzalla, moi ! - Mais oui, Mona... c'est sûr. Allez, pose ce verre, maintenant. - Don-putaindemerde-Maranzalla ! - Voilà. Très bien. Pose ce verre, maintenant. Et envoie les trois solons quatre cuivres. - Oh ! on se connaît ! tu me fais le tout pour une passe ! - En vrai ?... je préfèrerais les trois solons quatre cuivres. »
« Elle n'est plus exactement... - Jeune ? fraîche ? agréable à regarder ? ou juste supportable ? - Disons qu'on sent qu'elle a connu Nicovante jeune. - Et la guerre des Mille Jours ; ton père et ton grand-père ; et sûrement Therim Pel. »
« Je crois que Mona est la seule qui se cache pas d'être rousse. - Ah, non, mais elle l'est devenue. Enfin, elle l'était pas y'a dix ans. - Donc elle a teint ses cheveux volontairement ? en roux ? - Oh, rassure-toi, elle était prête à tout mais y'a pas eu un Jérémite pour venir la toucher. - Si même un connard de jérémite sent que c'est vraiment plus vierge depuis longtemps... »
« Vivia est une sacrée salope ! - Ça reste ta soeur, Mona. - Eh bah ? c'est quand même une sacrée salope, j'te dis ! - Peut-être mais - - Ah mais c'est sûr ! - D'accord, mais aller raconter partout qu'elle a la Sourdre-Peau... - ...ça ou n'importe quelle maladie du cul, y'a bien un truc qu'elle a. »
« On dit qu'elle tient un magistrat du Duc par les burnes. - Personne sait qui c'est. - On dit qu'elle l'a reconnu en... oh, tu vois, pas besoin d'un dessin. - Mais, putain, c'est dégueulasse ! elle est carrément vieille ! - N'empêche qu'elle le tient par les burnes, qu'on dit partout. - Toujours littéralement ? Nan ! attends ! je veux pas savoir ! - Ça doit faire du bien d'être protégé par à un de ces tocards en masque de velours... - Et t'étais obligé d'utiliser la formule faire du bien, bien sûr ? »
« Tu veux savoir ce que les Mages-Esclaves peuvent vraiment, mais vraiment, pas blairer ? - Non, et je m'en branle... - Qu'on fasse de la magie ! - J'ai dit que je m'en branlais, y'a quoi ? deux secondes ? - Pour vrai, ça les fout hors d'eux. Et l'Oblique, elle raconte qu'elle cause à la Dame du Long Silence, puis aux Eldrens... - Je m'en br - attends, quoi, les Eldrens ? - Juré. - Mais elle est de plus en plus con, celle-là... »
« Ça fera quat' barons. - Eh mais ! je vous ai juste demandé le chemin de Videnza ! - Eh bah ça coûte quat' barons. »
neutre impure
« Arrête de te mentir, t'as le coeur entre les cuisses. »
(#) Sujet: Re: Disciples de l'Innommé (5 pris ; 1 libre) Sam 26 Mar - 8:34
Lima Soter
Ce personnage est pris
Avatars suggérés : Cynthia Addai-Robinson ou Tracy Ifeachor ou Keisha Castle-Hughes.
disciple de l'innommé
Prénom : Lima. Patronyme : Soter. Surnom :Doigts de Fée, l’appellent ses intimes, non pas pour une quelconque capacité charnelle plus élevée que d’autres, mais pour son don aux fourneaux et sa précision dans les assaisonnements. Âge : Trente ans. Profession : Tenancière de La Dernière Erreur, ancienne contrarequialla. Statut : Célibataire sans enfant, on ne lui connaît pas d’amant particulier -ou bien elle sait être discrète- et on sait surtout bien qu’elle ne peut pas supporter ceux qu’elle appelle des chiards. Allégeance : Officiellement le Duc Nicovante, mais en réalité la Capa Varna. Date et lieu de naissance : En été, dans le Videnza. Origine : Camorrienne, avec des racines syrestiennes. Divinité principale : le Treizième, elle a prêté le serment d'Adoption. Aza Guilla était sa patronne, autrefois, et Lima espère que la Dame du Long Silence ne lui reprochera pas son changement d’allégeance. Caractère : appliquée - sournoise - bonne cuisinière - sanguine - déterminée - courageuse - désintéressée - possessive - inconsciente - adroite - agile - rapide - susceptible - cruelle - malhonnête. Traits physiques : Un corps long et fin qui trahit ses anciennes fonctions d’amuseuse des foules. Des balafres courent le long de ses membres, cicatrisées depuis le temps, mais toujours présentes pour rappeler ses jeux avec la Mort.
« Pourquoi elle a arrêté la Foire aux Mâchoires, déjà ? Elle était bonne, non ? - Elle a manqué de se faire bouffer la jambe par un requin et l'a tué in extremis. Elle a décidé, après coup, qu'elle devenait rouillée et qu'elle préférait arrêter tant qu'elle était encore en un seul morceau. Elle adore le Treizième maintenant, mais Aza Guilla était celle qu'elle invoquait régulièrement avant une Foire aux Mâchoires. Et celle à qui elle faisait bon nombre d’offrandes une fois que c’était passé. - En même temps, je préférerais aussi avoir la sympathie de la Dame Très Gracieuse si je jouais à me battre avec des requins sauteurs »
« Elle fait quoi, elle, là, avec la guerre des Dix Capas ? - Elle se mêle pas de ce qui la regarde pas. Vu son emplacement, elle doit un tribut au Capa Varna, qui l’a relativement à la bonne, mais elle essaie de pas rentrer dans ces histoires. - Elle est un peu lâche, en fait, c'est ça que tu me dis ? - Pas trop non, j'appellerai pas une ancienne combattante de la Foire aux Mâchoires "lâche". »
« C'est quoi ses tatouages sur les phalanges ? - Des trucs de guilde de cuisiniers : elle a été apprentie d'un Chef cuisinier de Guilde dans le Recoin Nord et si j'arrive bien à comprendre ses tatouages, elle contrôle deux des Beaux Arts. »
« On peut entrer dans la Dernière Erreur, mais on doit laisser les armes à l'écart. - Résultat, les capas pourraient se retrouver là pour discuter ? - Discuter… Tu parles, tu les mets les dix dans la même pièce, ils s'étripent à mains nues. - Ah. - Et puis déjà, il faudrait qu’ils traversent toutes les îles pour arriver aux Traquenards. - Mais, attendez, comment ça se fait qu’elle laisse les gens entrer sans armes dans sa taverne ? - Ben, déjà, elle a sa lance derrière le comptoir… Et puis je crois qu’elle est en commerce avec La Folle. Elle doit lui filer des doses alchimiques pour démonter le moindre couillon. - Sinon, Danek lui file peut-être simplement des épices pour la cuisine, hein. Ça se trouve, c’est un commerce tout à fait normal. - Ça se trouve aussi, les rumeurs qui disent qu’elle côtoie La Folle, c’est du flanc. »
« C'était la coqueluche du Marché Flottant pendant ses jeunes années. Des fois, elle se retrouve à raconter ses combats, quand les gens la tannent pour qu'elle le fasse, dans la taverne. »
« Je me souviens de la Cérémonie de la Lune de l'Orphelin. C'est là que j'ai vu pour la première fois Lima Soter. - C'était quand ? - Oh, il y a moins de dix ans. Elle était sur la fin de sa carrière de contrarequialla et elle avait un marché avec un des gars pour truquer les paris du Marché Flottant. - Sympa. »
« Depuis deux ans, c'est quand même un peu plus du haut de gamme, ce qu'on bouffe ici, à la Dernière Erreur. - D'un autre côté, les prix ont pas mal augmenté aussi. - Tais-toi et vide ta chope, qu'on en commande une autre. »
« J'ai appris que Jan était interdit de Dernière Erreur. C'est à cause de sa dame ? - Non non, c'est Soter qui l'a foutu dehors en le menaçant de l'embrocher sur sa lance de combat. - Hein ?! - Il a bu un peu trop, il a pas vraiment contrôlé ses mouvements, et puis il s'est battu avec un des types… Il a pété une table et cinq chopes, depuis elle l'a mauvaise. Tant qu'il a pas remboursé ses conneries, il a pas le droit de mettre les pieds là-bas. - C'est que la patronne est pas commode, dis donc ! - C’est pas pour rien que le baron Di Acciari se fait sortir régulièrement à coup de pieds dans le cul de la taverne, jusque dans le canal. - Et il revient à chaque fois ? Mais il est complètement con ! - Manquerait plus qu’il veuille l’embaucher ! »
« Elle a toujours des produits frais : elle bénéficie de la proximité de la Via Camorrazza, et du Marché Flottant. - Et du climat de paix entre les quartiers des Traquenards et de l'Arsenal. - Cela va sans dire. »
« Sa spécialité, c'est le ragoût de requin sauteur au citron-cannelle. C'est succulent. Mais le problème, c'est qu'elle en fait que les jours de Foire Changeante. Enfin, les jours qui suivent la Foire. - Vu le nombre de requins de la Foire, elle a de quoi faire. Même si je suis surpris que ça ne parte pas en intégralité le premier jour. - Elle a appris à entretenir le suspense et les attentes du public, tu crois quoi. »
« Quelqu’un m’explique ce que fout la seconde des Muguettes dans la Dernière Erreur ? - Si j’ai bien entendu ce qui se raconte, elles s’entendent pas mal, Soter & Amino. Y en a même qui racontent que Lima a proposé à Amino de lui donner des leçons de cuisine pour améliorer la vie des Muguets, t’y crois ça ? »
(#) Sujet: Re: Disciples de l'Innommé (5 pris ; 1 libre) Sam 26 Mar - 8:34
Norah Amino
Ce personnage est pris
Avatars suggérés : Golshifteh Farahani ou Hafsia Herzi ou Leïla Bekhti.
disciple de l'innommé
Prénom : Norah. Patronyme : Amino. Surnom :La Pute à Poigne. On évite de lui casser les pieds quand on la croise, car sa réputation la précède. Il n'y a peut-être que les Gens Bien un peu têtus qui la défient au bras de fer. Âge : Trente-quatre ans. Profession : Seconde de la garrista des Muguettes, prostituée. Statut : Fille publique, rares sont ceux qui pourraient l'imaginer mariée à élever des mioches. Allégeance : Vivant dans la maison des Muguettes, située dans les Traquenards, Norah doit son allégeance à celle qui contrôle la région, c'est-à-dire au Capa Varna. Du reste, elle doit sa loyauté à sa garrista et ne faillira pas à la tâche. Date et lieu de naissance : Née au printemps, dans les Traquenards. Origine : Camorrienne. Divinité principale : l'Innommé. Elle a prêté le serment d'adoption alors qu'elle avait dix ans. Caractère : rusée, autonome, loyale, généreuse, déterminée, sanguine, professionnelle, séductrice, adroite, battante, disciplinée, protectrice, misandre. Traits physiques : Femme de taille moyenne, Norah a des formes généreuses et des boucles noires soyeuses. Lorsqu'elle est en ronde dans Camorr, elle passe des tenues utiles pour la castagne, voire des habits d'homme recoupés pour aller à sa silhouette.
« L'intégralité de sa famille trempe dans les magouilles. - Ben c'est pas son père qui déterre des macchabées pour les vendre trois solons aux sangsues canines ? - Si si. Elle l'aidait quand elle était petite. Résultat elle a appris plein de choses sur les cadavres et sur comment les faire disparaître. - Sympa. »
« Elle prend très à coeur l'indépendance des gangs de putes. - Ouais, je l'ai vue foutre dehors un mec qui avait manqué de respect à une des filles. Elle l'a défenestré, est descendue dans la ruelle et l'a roué de coups jusqu'à ce qu'il ait la gueule en sang. Et puis elle l'a trainé jusqu'au canal. - Il a coulé ? - Non, apparemment, un autre type a eu pitié de lui. - Morale de l'histoire, faut pas la faire chier. - Ça non, pour sûr. »
« Elle a failli se faire pincer par les Vestes Jaunes quand elle était plus jeune. - Pour racolage ? Déjà ? - Non, pour vol au Marché Changeant. - Comment elle a fait pour y échapper ? - Un mariole du Faiseur de Voleurs a déclenché une micro-émeute pour la laisser se barrer. - Il était amoureux d'elle, avoue. »
« Mon père est dans le business. Mon frère aussi. Ma grand-mère l'était. - Et ta mère ? - Parle pas de ma mère ou je t'éclate les dents. »
« Eh ben, chaton, il se passe quoi ? - J'ai peur des hommes. - Ben, y a pas de quoi avoir peur, allons. Les hommes te feront pas de mal. Parce que, s'ils le font, on leur arrachera les couilles à main nue et on les leur fera bouffer. Tiens, prends ce stylet et hésite pas à l'utiliser si un client te manque de respect : il n'aura que ce qu'il mérite. »
« Cette Norah, là, elle est féroce au lit ? - Elle est divine. - Ouais, mais, elle est extrême ? - Si tu poses la question, c'est qu'elle est pas pour toi, petit. »
« Y a Marylis qui m'a raconté qu'elle avait été pirate avant de devenir fille de joie. - Et ? - C'est vrai ? - Va lui demander... Si tu l'oses. »
« Elle a une douce voix. Des fois, je veux dire. - Quand elle est pas occupée à injurier les clients qui paient chichement ? »
« Elle traîne pas mal à la Dernière Erreur quand elle a pas de clients. - En même temps, c'est un endroit où elle est sûre qu'elle sera pas emmerdée. - Soter lui a déjà proposé de lui apprendre les Beaux Arts. - C'est sûr que ça arrangerait le quotidien des filles si elles savaient un peu mieux cuisiner. Mais ça risque pas de faire de l'ombre à la taverne ? - Crois-moi, si la maison des Muguettes était en passe de devenir la prochaine auberge à la mode, on le saurait. »
« Norah était dans la délégation des Muguettes qui se sont rendues aux pourparlers entre putes et Varna, il y a trois ou quatre ans. Elle portait une chemise et un gilet vert turquoise, et elle avait tressé ses longs cheveux. - Tu peux pas te souvenir de ça. - Mais si, j'te jure. - Tu m'as sorti la tenue qu'elle porte juste là. - Mais… Non mais elle portait cette tenue, j'suis sûr ! - Tu veux dire que quand il faut causer affaires, elle met une tenue décente ? »
« En fait, Norah, en tant que seconde de la garrista des Muguettes, c'est un peu la mémoire vivante de la bande, c'est ça ? - Et son émissaire, et sa secrétaire, et sa comptable et tout ça à la fois. Et elle sait cogner. - Elle sait un peu lire et écrire, cadeau de sa grand-mère qu'il paraît, compter et se battre. - C'est bien une Camorrienne, ça. - Paraît qu'elle a aussi recours aux services d'une vraie comptable. De chez Meraggio, en plus. - Eh ben, elles se mouchent pas du coude. »
« Les jours où elle bosse pas, elle va se balader dans les îles où les Muguettes bossent. - En gros, elle se balade dans tout l'Est de Camorr. - Tout à fait. - Et les Gens Biens qui ont juré allégeance à un autre capa que Varna, ils lui cherchent pas des crosses ? - Elle se balade pas toute seule quand elle fait la tournée de surveillance, tu penses bien. »
« Je l'ai vue pas plus tard qu'hier dans les Goulets. - Ah ouais ? Elle faisait quoi dans ce coin ? - Sa ronde habituelle, pour vérifier que les Muguettes allaient bien et étaient bien traitées. Et résultat, elle en a profité pour venir en aide à Valente, tu sais, le nigaud des Assez-Futés. - Je savais pas que les Muguettes et les Assez-Futés étaient en bons termes. - Mais non, débile, c'est juste que Valente a les faveurs des putes, faveurs non-sexuelles je précise. En même temps, un type à qui tu dis "non" et qui répond "D'accord, désolé, pardon", tu comprends que les putes aient envie de le garder en vie. - C'est vrai qu'à part lui, le respect se perd pas mal. »
loyale impure
« Attends, j'te fais un dessin : ça, c'est ta bite et tes couilles, ça, c'est mon stylet. Essaie même pas de m'intimider je te fais eunuque. »
(#) Sujet: Re: Disciples de l'Innommé (5 pris ; 1 libre) Sam 26 Mar - 8:34
Valente
Ce personnage est libre
Avatars suggérés : Howard Charles ou Luke Youngblood ou Robert Sheehan.
disciple de l'innommé
Prénom : Valente. Patronyme : Fils de Valens, un homme pas bien plus malin qui n'a pas vécu longtemps. L'un a à peine eu le temps de léguer un patronyme, l'autre ne s'en rappelle plus. Surnom : Les plus méchants le surnomment Asino. Âge : 30 ans, qu'il croit bien. Profession : Membre des Assez-Futés, gondolier à ses heures, apprenti fleuriste-forgeron-porteur d'eau, selon ses vagabondages du jour. Statut : Célibataire, amoureux de la tendre aimée de son ami Tobia. Allégeance : À Dent-Manquante, son garrista, et au capa Barsavi. Puis, tout de même un peu encore au Faiseur de Voleurs. Date et lieu de naissance : Un été, au cœur de la Lie. Origine : Camorrienne. Divinité principale : Le Treizième, par défaut, mais il aime tous les autres dieux, qu'il craint quelque peu. Caractère : Simplet, bon, patient, charitable, bienveillant, généreux, timide, naïf, ne supporte pas l'injustice, vulnérable, lunatique, distrait. Traits physiques : La boucle fournie et lustrée, généralement de crasse, le sourire large et l'air tout à fait Camorrien. Il porte parfois la barbe, selon si les putes lui ont fait à sa dernière visite chez elles.
« Regardez qui est là ! Le futur capa de Camorr ! - Arrêtez, je veux juste aller chez moi. - Chez toi ? Mais tout Camorr t'appartient ! Le plus grand et le plus fort de tous les Gens Bien, c'est toi. Dommage que t'aies rien dans ta petite tête de noix, hein, Asino ? - C'est pas... drôle. »
« Si Sandrelli a un passe-droit dans toute la ville, Valente a l'immunité totale. Autant des Gens Bien que des Vestes Jaunes, et y'a pas un marchand qui lui refuse quoi que ce soit. Ce type, c'est le meilleur allié que tu puisses avoir et il ne le sait même pas, cet âne. »
« Pourquoi voler toutes ces fleurs, jeune homme ? - Je... je suis désolé, je voulais pas, mais je... je vais les déposer là. - Non, tout va bien. Aurais-tu une fiancée à fleurir, pour ainsi tenter de fuir les bras chargés de bouquets ? - C'est Tobia, il donne pas de fleurs à Silvia alors qu'elle les aime, et il m'a dit que vous en aviez plein, au temple de Dama Elliza, si je voulais lui en donner. - Tu diras à Tobia que Java, sa marraine, lui offre toutes les fleurs qu'il désire, s'il veut bien venir les chercher lui-même. Quant à toi... comment t'appelles-tu ? »
« Il sort d'où ? Enfin, son père était membre de la Porcherie, j'crois. C'était pas un type bien plus malin, Valens, quand on y pense, mais pourquoi son fils est pas devenu un Verrat, à sa mort ? - Personne en voulait dans la bande, il n'avait plus de famille, alors le Faiseur de Voleurs l'a ramassé. J'crois qu'il avait pitié. - Pité ? Ce grincheux aux doigts d'étrangleur ? - Valente était déjà pas bien chanceux, de base, alors avec personne pour veiller sur lui en plus... t'es assuré qu'il serait mort depuis longtemps. »
« Je n'aurais jamais parié sur ce gamin, quand il était Mariolle, ni même quand je l'ai vendu aux Assez-Futés. Bête, mais bête, comme on en voit rarement. Et pourtant, il est encore vivant, alors que des enfants plus malins se sont balancés sous le Pont Noir. »
« On pourrait en faire une histoire : La Fureur de Valente, dit Asino. Un des sales crevards de la Maque Heureuse harcelait une Dockeuse, il avait déjà commencé à lui déchirer les jupes, alors Valente l'a attrapé et l'a balancé dans un canal. Comme ça. »
« Dis, Tobia, tu me montreras à forger des armes, moi aussi ? Comme des dagues et des épées ? - T'as pas peur de t'ouvrir la panse avec ça, Valente ? - Je sais pas, Dent-Manquante veut pas que je traîne une arme, il dit que ça peut être dangereux. - D'ailleurs, Dent-Manquante... il est en quels termes, avec son capa ? »
« Maladie infantile, le genre de truc qui te ronge la cervelle et qui te laisse légume. Il a eu de la chance de finir seulement simplet. - Au moins il est poli. C'est pour ça que les putes l'aiment bien : elles lui disent non et il répond "d'accord, désolé, merci". C'est pas un voleur bien utile, au sein des Assez-Futés, mais il sert de distraction. Personne ne se méfie d'un simplet. »
« Non, Valente, tu dois laisser le chaton. - Mais je le veux ! Il était tout seul ! Je veux lui apprendre à voler, comme le Faiseur de Voleurs a fait avec moi ! Et puis je peux pas aller sur l'eau sans chat, même si c'est juste sur les canaux, ça porte malheur, Iono l'a dit, mon bateau va couler. - D'accord, garde ton foutu chat, mais tu t'en occupes. S'il meurt, s'il est malade, s'il se blesse, c'est toi qui gère. »
« Mais... Dent-Manquante, il a dit que... - Prends ce stylet. Je peux pas toujours être là pour te sauver les boucles, Valente. T'as eu de la chance d'être sur le territoire des Muguettes, cette fois. - Je savais que tu serais là, Norah. Je le savais, les Mirés me l'ont dit. C'est comme si t'étais une déesse qui veillait sur moi. - Y'a assez de treize Dieux, pas besoin de me consacrer Quatorzième Déesse parce que j'ai mis trois Demi-Couronnes en déroute. »
« Fleuriste, qu'il veut devenir, aujourd'hui ! Hier encore, c'était forgeron comme ce crétin de Maretti, avant-hier, marchand de poires, et là, fleuriste. S'il pouvait se contenter de conduire sa barque dans le bon sens, déjà... »
« C'est un gentil garçon, Tobia, mais rien de plus. - Il est en amour avec toi, Silvia. - Tu rigoles, il est en amour avec toi, il n'arrête pas de venir te voir, veut forger comme toi... il ne m'adresse même pas la parole, lorsqu'il me voit. - Et pourtant, tu as un jardin de bouquets de fleurs qu'il t'a offert dans ta maison, ça se sent jusque dans la forge. »
Chaotique bon
« Quand le coeur est bon, tout peut se corriger. »
(#) Sujet: Re: Disciples de l'Innommé (5 pris ; 1 libre) Sam 26 Mar - 8:35
Vasco Veridian
Ce personnage est pris
Avatars suggérés : max minghella ou elyes gabel ou mahesh jadu.
disciple de l'innommé
Prénom : Vasco. Patronyme : Veridian. Surnom : Le bâtard de Tal Verrar, ce qui, pour une fois, n'est pas une insulte, comme si Camorr avait à s'enorgueillir qu'il ait choisi de revenir côté oriental du continent. On dit aussi Vasco le fugitif. Âge : Trente-deux ans. Profession : Artificier, spécialiste de l'évasion, il est le garrista des Échappés installés dans Quiétude. Statut : Célibataire volage. Allégeance : Il est surtout loyal à la commande, au contrat qui paie ; mais il a tout intérêt à honorer sa parole auprès de Bush Strozzi, qui attire le bourgeois et qui maintient un climat propice aux affaires. Date et lieu de naissance : Comme son frère, il est né dans Prendfeu. Origine : Camorrienne, mais la moitié de sa vie a été dépensée à Tal Verrar, d'où une plus grande tolérance que la moyenne envers les ennemis naturels de Camorr. Divinité principale : L'Innommé. Caractère : Audacieux, méthodique, enjôleur, comédien, adroit, fier. Traits physiques : Il a les avants-bras griffés de brûlures à cause de la poudre et une odeur âcre le suit un peu partout ; si on y regarde bien, il boîte du côté droit.
« Treize ans chez un maître-artificier de Tal Verrar. Après ça, c'est aussi bien de lui laisser les portes ouvertes... de toute façon, il va y entrer dans ton bordel : épargne-toi tout le fric que ça va coûter de devoir re-souder les portes, les fenêtres, les grilles, et les mecs qui gardaient les portes, les fenêtres, les grilles. - Doucement sur l'admiration ! »
« Combien ça fait, de sortir un type à moi du Palais d'la Patience ? - Attends... Vasco ? Combien tu prends pour sortir un voleur qui distingue pas sa tête de son cul d'une cage de la Citadelle ? - Compte dans les trente solons ! - Voilà. Trente solons. Quinze si tu demandes à quelqu'un d'autre et que t'envisages l'échec. »
« Il fout quoi, le Veridian ? - Je crois qu'il en pince pour la gamine. Encore une. - On dirait qu'il va la bouffer. - En tous les cas, c'est chasse gardée. Il a promis une surprise à celui qui tente sa chance. - Même si elle est d'accord ? - Même si elle est d'accord... - Putain. Faudrait qu'il arrête de croire qu'il peut tout avoir sous prétexte que c'est l'un des seuls artificiers de Camorr ! - Va dire ça à Bush, j'te regarde ! Il t'aura dégommé avant que t'aies effleuré la nuque de son, et je le cite, "investissement". »
« Dis-moi encore comment il s'est pété la cheville, déjà ? - Il paraît qu'Ilario a merdé, qu'ils escaladaient le bouge d'un nantis mais que le noeud s'est défait. Dix mètres dans sa gueule. Et j'te prie de croire que c'était du pavé. Et un gars dit qu'il l'a fait exprès ! - C'est son frère, quand même... - Ils ont pas grandi ensemble tant que Vasco était à Tal Verrar. - Garrista à la place du garrista, alors... ouais, ça se tient. »
« J'ai besoin d'emprunter un de tes clients, Agerzam... - Quelles saloperies tu vas encore lui faire ? - Disons qu'il doit prendre la place d'un de mes clients qui aimerait beaucoup disparaître dans un incendie. - Moins de macchabées, moins d'argents. Tu paies cher ? - T'as pas assez de tous les cadavres que ces dégénérés de capas font tomber dans les canaux du soir au matin ? - Tu paies cher ? - Je paie double plutôt que d'aller le chercher moi-même. »
« Il sait pas se salir les mains. - Carrément. Il fait sa princesse... Et vas-y que je copine avec les prêtres et vas-y que je copine avec les putes, et vas-y que les Vestes Jaunes, c'est mes copains... - Pourtant, il remue de la merde. - Mais tout le monde l'aime bien ! - Connard ! - Ouais : connard ! »
« Parait que les frères Veridian auraient investi dans une boite venue de Tal Verrar... Un truc un peu... hm... magique ? - C'est quoi, ces conneries ? - Je sais pas. C'est grand comme un cercueil. T'y tiens tout seul, et tu dois te sortir de là. - Super difficile... - Ah mais y'a plein de chaînes autour, et t'as plein de chaînes et trucs comme ça sur toi... - Pourquoi est-ce qu'ils font ça ? - Ça s'appellerait la prestidigitation. - Rien que le nom... - C'est ceux qui savent lire, ça. Ils savent plus quoi inventer. »
« Strozzi est un gros con. - Vasco... - Quoi, c'est pas vrai ? - Si... si, c'est vrai. - Alors me fais pas chier. Ce gros con nous prend trop de fric. - Et tu veux faire quoi ? - Trouver qui a mieux à offrir. - C'est peut-être tes années à Tal Verrar qui t'ont bousillé le cerveau, mais Camorr hait les traîtres... - On vaut mieux que la pègre, que les Gens Bien, que les capas... On vaut des Comtes, on vaut un Duc ! - T'es complètement fou. - C'est peut-être tes années à Camorr qui t'ont bousillé le cerveau, Ilario, mais un Veridian ne se contente pas de ce qu'il a. »
social impur
« Quels ennuis ? On a des ennuis que si on se fait prendre ! »