Parce que certains Camorriens ne restent pas constamment dans les murs de la ville, que d'autres prennent parfois la mer, et ainsi de suite, cette section vous permettra de jouer vos personnages en dehors de Camorr. Les Camorriens restent toutefois attachés à leur cité d'origine et mettent rarement beaucoup de distance avec elle.
Pour certains, le temps de l'insouciance est bien loin, maintenant que les dix capas font s'affronter leurs bandes dans Camorr depuis près d'un an. Pour ceux qui le souhaitent, il vous est possible de retrouver ces temps heureux de la jeunesse ou de la paix à Camorr. Pour d'autres, cela sera aussi l'occasion d'explorer quelques épisodes importants de la vie de votre personnage que vous n'aurez qu'effleuré dans votre fiche de présentation, comme par exemple une éventuelle participation à la Guerre des Mille Jours, pour ceux assez vieux pour avoir porté les armes.
(CORRESPONDANCE) Tous les Camorriens ne savent pas écrire, mais il en est certains qui ont appris à tracer les trente lettres de l'alphabet thérin, et qui en profitent pour correspondre avec des semblables instruits.
Les membres des corps de milice et les membres des organes de justice se placent sous le regard de Morgante. Ils obéissent à ses diktats, appliquant la loi avec la sévérité que demande leur ordre. Oh, évidemment, ils ne sont pas à l'abri de la corruption, ni des malheurs, mais tant que le Seigneur des Noeuds Coulants veille sur eux, ils sauront peut-être éviter que les noeuds se glissent autour de leur propre cou.
Le Dieu mendiant veille sur ces hères aussi pauvres que lui, que ce soit par choix -tels les prêtres des divers ordres de la ville- ou par contrainte. Ils forment le petit peuple de Camorr, une plèbe grouillante, puante, aux membres parfois mieux lotis que d'autres. Surtout, capable des meilleures choses comme des pires.
Les Gens Bien se rassemblent dans l'ombre pour invoquer ce dieu sans nom et sans visage, le priant sous la lune et dans des murmures chassés à travers toutes les terres thérines. Que l'on continue, pourtant, à servir un Verre pour l'Invisible, et le Protecteur des Voleurs saura accompagner les gestes et les pas de ceux qui l'honorent.
Douce Venaportha ! Celle-ci a offert le plus beau des sourires à cette noblesse choyée, qui se retrouve bien au-dessus de la pyramide sociale de Camorr. Ils n'échappent pas aux coups et aux crasses, aux déconfitures et aux problèmes, mais tout semble bien plus facile, quand la Mère du Hasard joue en notre faveur.
La bourgeoisie et les marchands les plus aisés de Camorr ont la bonne idée de prier Gandolo, qui les en récompense en tyrins sonnants. Le Père des Chances veille de son sourire sournois sur ceux qui l'invoquent, nantis bienheureux qui fuient la pauvreté avec la même ardeur qu'ils lorgnent parfois vers la noblesse.
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