Compétences

Niveau vol elle se débrouille mais c'est pas fameux. Bien souvent elle rate ses coups. Soit elle vise les victimes qui n'ont pas un sou soit elle se rétracte par peur de se faire prendre la main dans la sac.

Sinon elle a plutôt une bonne mémoire. Elle retient sans problème les visages et les noms et puis elle a une véritable carte mentale des ponts et passechats dans sa tête.

Agile, elle sait se frayer un chemin presque partout cependant elle n'est pas vraiment apte à faire face au danger. Durant toute sa vie un seul choix s'est imposé à elle : la fuite. Elle fera tout pour se défendre en cas d'attaque ou mort imminente mais elle a encore beaucoup à apprendre sur l'art du combat.

Son père avait en tête de lui apprendre à faire les comptes mais vu qu'il est mort quand elle était jeune, ses connaissances en calcul sont limitées. Son frère quant à lui à fait en sorte de lui apprendre à lire quelques noms d'enseignes d'échoppes et tavernes en ville dans l'optique de mieux se repérer. Finalement elle devine plus qu'elle ne lit réellement.

Depuis toute petite Erya est effrayée par l'eau et les canaux. On ne voit que rarement le fond et les cadavres qui faisaient parfois d'étranges aller-retours devant chez elle ne l'ont pas laissée indifférente.

Lima lui a par ailleurs enseigné quelques rudiments d'artificiers pour contrôler le stock des armes à l'entrée de la Dernière Erreur.

Le Bonheur, ou presque...
MARCHÉ CHANGEANT - FIN SENZAL (525) La foule se faisait dense aux abords des échoppes flottantes. A vrai dire, les odeurs et les couleurs avaient de quoi attirer les clients. Les Parchari, épiciers de génération en génération, avaient depuis peu fait l'acquisition d'une gondole. Le père gardait la boutique - ne pouvant mettre un pied sur une embarcation sans se sentir mal - tandis que la mère s'occupait de la vente au marché. Et au milieu de ce semblant de stabilité, deux enfants zigzaguaient entre les commerçants. La petite avait pour habitude de sauter d'une gondole à l'autre pour échapper au jeune homme de dix ans son aîné. Mais ce grand-frère avait deux avantages dans cette chasse à l'homme géante. Tout d'abord, il contrait rapidement les escapades d'Erya en usant de raccourcis pour la prendre de court. Et puis, il lui évitait bien souvent de finir dans l'eau par mégarde. Cette course ne fit pas exception à la règle et l'adolescent intercepta la petite haute comme trois pommes au détour d'un marchand de babioles. « Encore perdu Ryry! » s'exclama-t-il amusé par la moue déconfite de la benjamine. « C'est pas juste! J'suis sûre qu' t'as triché! » Il ne lui laissa pas le temps d'en dire plus, l'ayant déjà attrapée par l'épaule pour lui éviter de tomber à la renverse dans le canal voisin.

MAISON DES PARCHARI - MI TIRASTIM (527) « On vous a pas vu de la journée tous les deux! » fît remarquer la mère Parchari avant d'avaler une nouvelle gorgée de sa soupe. « T'aurais pu venir nous aider aujourd'hui, il y avait un de ces mondes à la boutique! » constata quant à lui son mari. Il s'attristait un peu plus chaque jour du peu d'enthousiasme qu'exprimait son aîné à l'idée de reprendre le commerce. Mais il ne désespérait pas pour autant, comptant sur la plus jeune pour la reprise du flambeau. « Cette après-midi j'ai emmené Erya à Eau Rouge. » annonça-t'il fier de lui. C'est qu'il avait pu raconter à sa petite-sœur les histoires douteuses qu'il avait en tête. Il s'en garda pourtant bien de le dire. Surtout que depuis qu'ils étaient rentrés, Erya n'avait pas dit un mot. Elle était d'ailleurs encore silencieuse au bout de la table, la tête plongée dans son bol en terre cuite. « Ça aurait pu mal finir cette histoire. Tu dois lui montrer l'exemple pas la tuer. Et alors vous avez fait quoi de beau Erya? » La petite leva lentement les yeux en direction de sa mère, terrifiée. La femme jeta alors un regard noir à son fils. Après quoi elle reposa sa question, déterminée à avoir une réponse. « C'est... Il m'a dit que si l'eau était rouge c'est parce qu'il y avait plein de morts. Et il a voulu me faire tomber dans les canaux. » Elle retenait ses larmes uniquement car la peur était plus forte et la tétanisait. « Dans ta chambre et qu'on te voit pas dehors avant l'aube! » Ça allait barder pour le guide touristique de fortune.

La Fuite, toujours...

MAISON DES PARCHARI - FIN SARIS (528) « Je te déteste. » venait-elle de siffler. Ses yeux rougis trahissaient l'enfant fragile et malléable. Elle était pleine de vie la gamine, mais la timidité et la peur du changement bloquaient ses pensées. Son frère essaya de la prendre dans ses bras, mais elle se déroba avant de s'enfuir en direction de sa chambre. « Toi aussi je te déteste. » Une fois éclipsée, les épaules s'affaissèrent et les sourires revinrent sur les lèvres. « Ça aurait pu être pire. » s'amusa le père Parchari. C'est que cette haine n'avait pas lieu d'être ou tout du moins n'avait pas de raison d'exister. Pas après avoir appris que la famille compterait d'ici peu un nouveau membre. « Souviens toi maman de ma réaction quand tu m'as appris que t'étais enceinte. J'en ai vraiment honte maintenant, mais il m'a suffi de quelques semaines pour m'y faire. » La concernée esquissa un sourire et essuya ses larmes. Les dieux n'étaient pas particulièrement généreux avec les Parchari. Une grossesse tous les cinq ans environ, une fausse couche une fois sur deux. A l'aube de la quarantaine, il s'agissait là de leur dernière chance et tout devrait être mis en oeuvre pour accueillir un nouveau-né en bonne santé. Et subitement la mère réalisa que le mécontentement de la benjamine était bien peu important face à l'ampleur de l’événement à venir. « J'espère sincèrement que tu dis vrai mon fils. »

MAISON DES PARCHARI - MI AURIM (528) Tuberculose. Le mot claqua alors que chacun avait fini par s'en douter. Les signes étaient caractéristiques et tandis que la mère Parchari recrachait un peu plus de sang qu'à la toux précédente, c'était la panique. Comment expliquer à Erya que sa maman n'était pas seulement malade mais qu'elle était aussi mourante? Comment lui expliquer que le petit frère ou la petite sœur en cours de route n'arriverait finalement jamais? Et puis lui annoncer que le sauveur, le medekiner tant attendu ne pourrait rien faire. Émettre à voix haute, l'interdiction formelle pour la petite d'approcher sa propre génitrice. Personne ne se posait la question, chacun savait, le monde d'Erya s'effondrerait. Et même si les faits étaient terribles à entendre, il y avait encore pire. « Nous avons des problèmes mon fils... » avait commencé le père Parchari. Et l'aîné, l'homme qu'il était à présent avait compris que chaque seconde serait comptée, que chaque mot serait choisi pour donner le plus d'informations possibles en un laps de temps restreint. « Je t'écoute papa. Je ferai tout ce que tu voudras. »

LES GOULETS - FIN AURIM (528) La nuit était froide, silencieuse et traversée par un jeune homme portant une gamine dans ses bras. Emmitouflés dans une vieille cape de voyage. C'était tout ce qu'il leur restait, rien de moins, rien de plus que ce qu'ils portaient sur leurs épaules. Et l'aîné continuait son périple à la recherche d'un recoin où passer la nuit. S'éloigner le plus loin possible de leur maison en proie aux flammes, fuir le danger et les Gens Bien qui venaient d'offrir une mort certaine à la famille Parchari. Les parents périraient, il en avait été convenu ainsi mais le fils avait été chargé d'une mission : vivre. Il n'avait aucune idée de comment il expliquerait la situation à Erya lorsqu'à l'aube, elle finirait par ouvrir les yeux. Elle sortirait de ses rêves et ses songes et son innocence enfantine s'envolerait par la même occasion. Il ne voulait pas voir le soleil naître à l'horizon et annoncer à sa petite sœur qu'elle était orpheline. Qu'elle l'avait encore lui alors qu'il était une bien mauvaise figure d'exemple pour grandir. Et elle ouvrit les yeux. « Erya. Ne fais pas de bruit, ne dis rien. Rendors toi. S'il-te-plaît rendors toi. » La supplia-t-il.

La Survie, dangereuse...

QUARTIER DE L'ARSENAL - FESTAL (531) L'interstice ne faisait pas plus de quelques millimètres mais c'est une lumière chaude qui le traversait. Recroquevillée comme elle pouvait dans une malle, qui était devenue avec le temps la sienne, Erya cherchait le sommeil. Les bruits se faisaient pourtant forts, les discussions discontinues dans ce qui s’apparentait à une beuverie générale. Tous les soirs ne se ressemblaient pas mais ces derniers la terrifiaient le plus. Dissimulée tel un secret par son frère et avec la complicité de la gérante de la taverne, la gentillesse et l'attention de son frère disparaissaient au fil des heures qui passaient. Lorsqu'il était temps de sortir de sa cachette, tard dans la nuit ou plutôt très tôt le matin, son aîné était méconnaissable, titubant plus qu'il ne marchait. Violent et désagréable en prime. La gamine continuait pourtant à s'exécuter sans un mot, refermant chaque soir la couvercle de la malle avec un peu plus de difficultés, la faute à ses épaules qui s'élargissaient. Ce n'est pas pour autant qu'elle grandissait de manière conséquente, toujours frêle avec une carrure de gamine qui avait l'unique atout de conserver son agilité et sa rapidité sur les passechats de Camorr.

Cette soirée s'annonçait comme toutes les autres mais alors que son dos la tiraillait le couvercle s'ouvrit lui faisant perdre la vue quelques instants, éblouie. La silhouette sombre se dessina lentement pour finalement laisser apparaître Ida, un sourire attendrissant sur les lèvres. La gérante de la taverne faisait de son mieux pour que ces heures de clandestinité passent le plus rapidement possible. « Il part déjà? » demanda Erya mi-naïve mi-envieuse qu'une telle possibilité s'offre à elle. La femme s'excusa de ne pas lui annoncer la nouvelle tant attendue. Mais ce qu'elle allait lui proposer réjouirait sans doute bien plus la gamine qu'une unique nuit de tranquillité. Elle l'aida à s'extirper de sa cachette et l'amena silencieuse vers les cuisines. Elles ne s'y arrêtèrent pourtant guère, Ida s'emparant seulement d'un bol de bouillon à la volée. La gérante invita par la suite la Parchari à gravir une échelle menant sous les toits jusqu'à ce qui serait sa nouvelle cachette. Bien plus vaste. Un coin aménagé de façon rudimentaire mais pourtant avec soin par Ida. Une botte de foin éparpillée faisant office de lit sur le plancher et un trou discret dans ce dernier permettant d'éclairer un minimum. Le tout en gardant la possibilité de l'obstruer pour rejoindre les bras de Morphée. « Merci! » se réjouit-elle avant de récupérer le bol et de s'installer dans un coin du grenier.

QUARTIER DES TEMPLES - FIN MARINEL (533) Assis sur un muret, les pieds ballants au dessus des rives de l'Angevin, le jeune homme commençait à s'impatienter. « On s'y met?! » lança-t-il espérant capter l'attention de son élève. « J'ai froid et j'aime pas quand tu fais ça. » L’arithmétique n'était pas une compétence passionnante mais il faisait de son mieux pour instruire un minimum sa petite sœur. « Erya... » Soupira-t-il relativement amusé. « Je sais que je ne suis pas aussi bon professeur que papa mais il voulait que je t'apprenne ce qu'il m'a enseigné. » Il refait face à la gamine mais la dernière reste de marbre. Il tente alors de l'appeler, plusieurs fois, pour croiser son regard, mais rien. « Quoi encore?! » Il est vrai que la benjamine Parchari n'avait daigné entrouvrir les lèvres ce matin sauf pour le critiquer. « J'aime pas quand tu fais ça c'est tout. » L'homme s'apprêta à lui répondre mais Erya le coupa vivement. Il découvrit alors une personne qu'il ne connaissait guère, une petite-sœur caractérielle. « Ça fait deux semaines sans interruption que tu passes ta nuit à boire. Mais le pire c'est que là tu fais le beau comme si de rien n'était. T'es méchant de me faire ça, toi tu m'amuses et moi je croupis dans un grenier! » Attendait-elle des explications? Des excuses peut-être? Ou alors un changement radical de comportement. Mal à l'aise et ne sachant quoi répondre il détourna son regard vers le fleuve. Pouvait-il lui dire que s'il se saoulait tous les soirs ces derniers temps c'était pour oublier leur situation? Que s'il passait la nuit entière à la taverne c'est parce qu'il préférait la voir croupir dans son grenier, comme elle le disait si bien, plutôt que dans une ruelle sombre en proie à quiconque lui voudrait du mal? Alors il se perdait un peu plus chaque soir mais à chaque lever du soleil il espérait que quelque chose change, se produise pour qu'ils sortent enfin de la rue. Pourtant il avait depuis longtemps décidé qu'il ne lui dirait rien. Non pas un orgueil mal placé mais plutôt le devoir de répondre aux besoins de sa sœur. Erya avait besoin d'un responsable, elle avait besoin de l'accuser même si c'était à tort. « Je vois... Tu veux qu'on en parle? Le matin lorsque je me réveille et te vois déjà debout je me dis que ça peut être un jour meilleur. Alors j'oublie la veille et je vais de l'avant. » Elle lui rit au visage. Bien sûr que les belles paroles ne suffiraient pas à se faire pardonner mais il espérait qu'elle en retienne au moins ses messages. « Je veux aller de l'avant Erya. Même si je n'oublie pas le passé, notre passé. »

La Solitude, l'unique...

QUARTIER DE LA LIE - CYCLANEL (533) Comment pouvait-elle encore être vivante? La peau sur les os, plus perdue que jamais dans la pauvreté camorienne. Son frère lui disait toujours qu'il ne pouvait y avoir pire, qu'il fallait aller de l'avant. A cette pensée un nombre impressionnant d'injures traversa son esprit. Erya ne prit cependant la peine d'ouvrir la bouche, déjà misérable, comment serait-elle considérée si elle se mettait à jurer toute seule? Le statut de folle ne le lui faisait pas vraiment envie. Et oui car à présent elle était livrée à elle-même. En vérité elle commençait tout juste à émerger de ce qu'elle avait pensé être une mauvaise plaisanterie des dieux. Avant de réaliser que tout était véridique et de s'empresser de se faire pardonner par Perelandro. Elle s'était endormie épuisée et lorsque le soleil vint chatouiller son visage, son protecteur, son frère n'était plus à ses côtés. Erya avait attendu plus longtemps que le veut la raison. La nuit arriva pour la troisième fois et elle n'avait toujours aucune nouvelle. Terrifiée, honteuse... Même lui l'avait abandonnée. Même lui se répétait-elle pour garder pied. Le problème fût qu'elle finit par être affamée et déshydratée et c'est alors que le plus dur commença.

Il y avait tout d'abord eu cette orange lui faisant de l’œil sur l'étalage d'un marchand. La voix de ses parents s'efforçaient de la ramener à la raison, de l'implorer de ne pas prendre de risques. Sauf qu'elle n'avait plus aucun autre moyen pour survivre et qu'en cet instant même la pendaison lui paraissait être une solution de simplicité. L'unique idée de dérober un bien à quelqu'un la tétanisait. Jusqu'à ce qu'elle se rende à l'évidence, alors elle observa discrètement la rue pendant de longues heures. Elle étudia les techniques diverses et variées qu'employaient les voleurs. Son ventre grogna une nouvelle fois et Erya su qu'elle devait agir immédiatement. Il n'y avait rien de conventionnel dans cet acte pourtant anodin pour certaines personnes. Elle réussit malgré tout à mettre la main sur quelque chose à se mettre sous la dent. C'était acide, c'était amer, bien plus que l'orange dont elle rêvait mais ce citron avait fait l'affaire.

MARCHÉ CHANGEANT - MENAL (539) Erya donna les deux demi baron de cuivre au vendeur mais lorsqu'elle voulut récupérer ce qu'elle venait d'acheter l'homme se déroba. « Eh! C'est deux barons gamine! » s’exclama- t-il alors qu'il ne se faisait pas prier pour empocher les pièces. « Non c'est un baron pour les deux. » répliqua la Parchari agacée. Malheureusement les coups bas des marchands pour l'arnaquer devenaient de plus en plus courants. « Dégage! C'est moi qui fixe les prix et c'est deux barons. » Elle aurait pu partir sans rien demander de plus et rendre visite à un autre vendeur pour acheter de quoi se nourrir, d'ailleurs c'est que la Erya d'il y a quelques mois aurait fait. Sauf qu'elle venait de perdre pas moins d'un baron dans l'affaire et qu'elle ne partirait pas tant qu'elle n'aurait pas récupéré ce qui lui appartenait. « Très bien, alors rendez moi ma monnaie que j'aille les dépenser chez des marchands honnêtes. » Et c'est alors que le piège se referma sur elle. Elle crû qu'elle allait s'emporter lorsque ce dernier lui répondit avec un grand sourire aux lèvres qu'il n'avait aucune idée de quoi elle parlait. « Je veux mon argent! Tout de suite! » Elle venait d'élever la voix, l'important dans ce genre de situation c'est de rallier le plus vite possible des passants à sa cause. Elle avait peu de chance de revoir la couleur de ses demi barons mais elle pouvait toujours porter préjudice au marchand.

Il n'y a rien de pire que la mauvaise réputation, c'est son père qui le lui a appris. « Dégage! Et tout le monde sait que t'as jamais eu ne serait-ce qu'une pièce dans tes mains. Les gamins comme toi vous bavez sur bien moins qu'un demi baron. » Il ricanait le bougre, certain d'avoir réussi son coup. C'était mal connaître la persévérance de la Parchari. Récente certes mais efficace. Erya n'avait pas encore beaucoup de répondant mais elle ne supportait plus de payer trois fois plus cher que quiconque jusque parce qu'elle portait les mêmes vêtements depuis des semaines et que les douze avaient oublié de la faire grandir. Alors pour faire face elle ria à son tour. « Rendez ce que vous devez à cette jeune femme monsieur. » La Parchari sursauta presque. Celle-là elle ne l'avait pas vu venir, tout compte fait elle avait raison de prier Perelandro avec ardeur. Elle aurait aimé remercier la jeune bourgeoise qui venait de se rallier à sa cause. C'était bien la première fois qu'on la considérait comme ce qu'elle était, non pas une gamine mais une cliente. Le marchand fit des yeux ronds mais sa sauveuse ne se démonta pas, prête à faire un scandale s'il le fallait. Erya ne comprit pas bien ce qui se passa, abasourdie par l'ampleur que prenait la situation mais son sourire finit de s'étirer lorsqu'elle finit par récupérer ses deux pièces et ce... sans la moindre égratignure.