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Adriano Sandrelli
Adriano Sandrelli
Enflure bien baisée • Loyal impur
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Âge : 36 années qu'il approche, qu'il confronte, qu'il jouit de multiples plaisirs et qu'il se targue.
Statut : Sandrelli est la main qui exécute pour une seule et même personne : le capa Barsavi. Il est un bras droit des plus investis et des plus zélés. Autant dire qu'il n'y a rien à ajouter sur son appartenance.
Classe sociale : Tout ce qu'on sait de lui, c'est qu'il a débarqué de Tal Verrar avec un nom dont on ignore jusqu'à la légitimité. On ne sait rien de ce qu'était Adriano avant Barsavi mais son attitude laisse penser qu'il n'a jamais brigué davantage que ce qu'il a déjà.
Divinité principale : L'innommé régit ses pensées, ses actes et ses décisions et ses loyautés. Il n'y a que ses mœurs que même l'Innommé ne peut justifier.
Particularités : Hormis un fessier qui corromprait jusqu'aux âmes les plus pures, Sandrelli est reconnaissable par une main gauche gantée dont l'origine demeure férocement tue. Et hormis les pulsions contradictoires tantôt de meurtre tantôt de luxure qu'il engendre, on le reconnaît principalement à sa réputation.

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Message(#) Sujet: you, me, sheets and truth you, me, sheets and truth EmptyVen 15 Avr - 23:10


Don de soi

en guise d'accord





Date du sujet : Mois de Tathris, 76e année de Dama Elliza (538)
Lieu : La Dernière Erreur, dans les Traquenards.
Moment de la journée : En début de soirée, le faux-jour vient de laisser place au crépuscule.
Conditions météorologiques : La soirée est plutôt chaude et assez humide suite à une journée orageuse.
Participants : Lima Soter & Adriano Sandrelli.
+ PNJ : les pauvres clients de l'auberge et des voyeurs éventuellement.
Statut du sujet : Aussi privé que le slip de Nicovante.
Court résumé : Adriano entre pour la première fois à l'auberge et se fait intercepter par la tenancière. Il va falloir user de tous les moyens pour gagner le droit d'y prendre un verre.

Je ne souhaite pas une intervention intempestive du maître de jeu dans ce sujet et je suis conscient que ce choix ne sera peut-être pas respecté.




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Adriano Sandrelli
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Âge : 36 années qu'il approche, qu'il confronte, qu'il jouit de multiples plaisirs et qu'il se targue.
Statut : Sandrelli est la main qui exécute pour une seule et même personne : le capa Barsavi. Il est un bras droit des plus investis et des plus zélés. Autant dire qu'il n'y a rien à ajouter sur son appartenance.
Classe sociale : Tout ce qu'on sait de lui, c'est qu'il a débarqué de Tal Verrar avec un nom dont on ignore jusqu'à la légitimité. On ne sait rien de ce qu'était Adriano avant Barsavi mais son attitude laisse penser qu'il n'a jamais brigué davantage que ce qu'il a déjà.
Divinité principale : L'innommé régit ses pensées, ses actes et ses décisions et ses loyautés. Il n'y a que ses mœurs que même l'Innommé ne peut justifier.
Particularités : Hormis un fessier qui corromprait jusqu'aux âmes les plus pures, Sandrelli est reconnaissable par une main gauche gantée dont l'origine demeure férocement tue. Et hormis les pulsions contradictoires tantôt de meurtre tantôt de luxure qu'il engendre, on le reconnaît principalement à sa réputation.

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Message(#) Sujet: Re: you, me, sheets and truth you, me, sheets and truth EmptyVen 15 Avr - 23:17

you, me, sheets and truth Tumblr_n5u18ovUZA1qal0zgo7_250La Dernière Erreur. La réponse avait été immédiate lorsqu’Adriano, fraichement débarqué à Camorr, avait demandé quel était l’endroit le plus sûr et le plus accueillant pour un Gens Bien – dans la limite du raisonnable bien entendu. Certains lui avaient tourné le dos sans un mot, d’autres avaient volontairement tenté de l’aiguiller vers des coupe-gorges où un verrarien comme lui ne ferait pas plus de deux pas avant de se faire égorger. Mais il avait beau n’être là que depuis quelques semaines, le mercenaire était déjà doué pour repérer les traîtres des honnêtes voleurs. Il connaissait les symptômes physiques des menteurs : le regard fuyant, la seconde de trop pour la réflexion ou au contraire la parole immédiate irréfléchie, les doigts croisés dans le dos. Le Sinspire de Tal Verrar était le meilleur endroit pour apprendre à connaître la race humaine et ce dont elle était capable pour avoir le dessus. La plus grande maison de jeu était un condensé de bluff dans une sphère de réalité. On ne dupait pas Sandrelli de la sorte et il avait fini par comprendre que seule cette auberge semblait recommandée bien qu’on haussât un sourcil lorsqu’il laissait chanter son accent étranger. A Camorr, de toute manière, on n’aimait pas les gens comme lui. Il rappelait trop de mauvais souvenirs – un fantôme ambulant de la Guerre des mille jours qui laissait planer une nouvelle menace. Barsavi. Son nom se répandait déjà comme une traînée de poudre dans les ruelles les plus sombres des îles, par-delà les riches demeures jusque dans les oreilles des nantis inatteignables et des enfants en apprentissage. Ils étaient tout-puissants. Et ce soir, Adriano avait envie d’asseoir un peu plus cette domination. Il voulait s’exhiber aux yeux de tous, au milieu de tous pour montrer qu’ils avaient leur place et qu’ils comptaient bien prospérer ici même. Et lorsqu’on avait un égo comme celui du fils Sandrelli, c’était d’autant plus réjouissant. Il attendit que le faux-jour s’achève sur le coucher du soleil et qu’ainsi toutes les ombres gangréneuses de Camorr ne sortent le bout de leur nez. Il garda ses vêtements de mercenaire, des plates de cuir, une tunique épaisse grisâtre dans laquelle il avait eu chaud toute la journée. Évidemment, il ne manqua pas de glisser une rapière ostentatoire sur le côté de sa ceinture tout en prenant soin de dissimuler quelques dagues ici et là ainsi qu’un stylet de manche au cas où on lui cherchait véritablement des noises. L’arbalète de poing resterait chez lui ce soir. Enfin, il se mit en marche pour l’auberge la plus réputée des mal fréquentées de l’île.

Une fois devant les portes, il s’étonna du calme apparent. Bien entendu, on entendait des éclats de voix, des rires et des bruits de chaise entre ces quatre murs, mais personne ne semblait avoir perdu le contrôle de soi-même. Il y avait deux trois badauds éparpillés qui avaient dû se faire sortir à coups de pied dans le derrière et deux hommes à l’air peu aimable gardaient l’entrée. Il y avait certainement des règles établies par la tenancière. Oui parce que le gérant était une femme, une ancienne contrarequialla. En d’autres termes, une tête brûlée comme on les aimait, comme Sandrelli les appréciait. Il était certain de ne faire qu’une bouchée d’elle. Il prit soin de ne pas ouvrir la bouche devant les deux boules de muscle pour ne pas se faire griller puis il franchit la porte après avoir entendu un rire sous cape. Aussitôt, il se fit alpaguer par un bonhomme. « On n’entre pas armé ici. » Les sous-fifres donnaient des ordres maintenant ? L’Anguille faisait certainement plus peur que lui… Ainsi donc on n’avait pas le droit de se défendre ici ? Sandrelli haussa un sourcil et lui remit rapière et deux dagues, tout en omettant volontairement le stylet qu’il avait sous la manche. « C’est bon ? » glissa-t-il de son sourire le plus hypocrite, ne trahissant pas son accent verrarien. Mais alors qu’il s’apprêtait à faire son premier pas au milieu de l’auberge, vers le comptoir, une main féminine l’attrapa par l’épaule. Sans se douter que Soter venait de l’attraper la main dans le sac, il se tourna vers elle avant de dire : « On doit aussi rendre ses vêtements pour espérer boire un verre ? Ou j’ai le droit à un traitement de faveur ? » Dans la gueule du loup, Sandrelli venait de foncer tête première.
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Lima Soter
Lima Soter
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Âge : Trente ans.
Statut : Cuisinière & tenancière de la Dernière Erreur (Traquenards) ; ancienne contrarequialla ; formation de chef cuisinier de guilde.
Classe sociale : Fille du peuple, issue d'un milieu mixte.
Divinité principale : L'Innommé (et encore un peu Aza Guilla).
Particularités : Connue pour être une ancienne contrarequialla qui a eu son heure de gloire dans la Foire Changeante, elle est désormais retraitée après avoir manqué de perdre une jambe dans un combat. A banni les armes de la Dernière Erreur et use de son javelot de combat pour asseoir son règlement.
Dédoublement de personnalité : La reine des salopes d'Alcegrante (BEATRIZ)

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Message(#) Sujet: Re: you, me, sheets and truth you, me, sheets and truth EmptyJeu 21 Avr - 11:46

Elle l'avait vu venir gros comme le navire verrarien qui avait fait son entrée dans le port du Chaudron pas plus tard que quelques jours plus tôt. Le monde criminel ne parlait que de cela, alors qu'il était déjà en effervescence et que ça se tendait de plus en plus. Un putain de navire verrarien, même pas vingt ans après la fin de la Guerre des Mille Jours. Ces fumiers avaient un culot sacrément élevé. Le hachoir de Lima avait matraqué des os de bœuf pendant une heure, le temps qu'elle se calme les nerfs et elle avait trouvé un gamin à envoyer à son frère de l'autre côté de la ville pour lui dire -lui ordonner- de ne pas faire le con vis à vis des nouveaux arrivants. Parce qu'elle le connaissait, Lito, ça puait la connerie à plein nez. Alors elle avait passé ses nerfs sur de la viande froide plutôt que de déclencher de nouveau une guerre entre les deux nations. Peut-être que quelqu'un le ferait à sa place, cela dit, on en voulait encore pas mal aux Verrariens, à Camorr, d'avoir fait durer cette guerre dont on ne savait plus comment elle avait commencé, l'un des camps accusant l'autre joyeusement et de façon mutuelle.

Rares sont les Verrariens qui osent pénétrer dans la Dernière Erreur depuis que Lima en a fait l'acquisition. La plupart qui réussissent à y faire deux pas en ressortent assez vite, à coups de pieds dans le cul, parce qu'ils ont fait bêtement une remarque sur la Guerre des Mille Jours, en frimant comme des connards. Parfois, il arrive qu'un puisse entrer et rester pour consommer, parce que Lima a appris à faire la part des choses entre le piquier qui a tué sa mère en combat loyal et le reste des habitants de Tal Verrar. Du moment qu'on ne se vante pas d'avoir tenu tête à l'armée camorrienne pendant plusieurs années, en fait, tout ira bien. C'est pour cela que le Verrarien inconnu qui entre tout juste dans la taverne peut faire trois pas de plus sans se faire sortir. Mais Lima l'attrape par l'épaule d'une main ferme qui n'acceptera aucun sursaut visant à l'écarter. Il y a quelque chose dans l'attitude du nouveau venu qui est louche. La tavernière croise les bras tandis que le Verrarien se retourne pour lui faire face, l'air peu tolérante d'un coup. Elle esquisse un rictus en coin, vaguement forcé, lorsqu'il émet l'hypothèse de devoir se retrouver nu. Il ne sait pas qui elle est, en fait, et la prend peut-être pour une vulgaire serveuse. Sans répondre à ses questions de fanfaron, elle exprime ses soupçons : « Une épée et deux dagues ? C'est quand même pas très lourd, comme armement, pour un Verrarien qui se balade dans Camorr. » D'un geste silencieuse, elle demande à un serveur qu'on lui apporte une chope de bière camorrienne (blonde et légère). Le verre en main, elle le tend au futur client mais ne lui donne pas le contenant : « Réflexion faite, vaut peut-être mieux que tu te désappes. Histoire d'être sûr. - J'ai entendu dire que les Verrariens en ont une toute petite ! C'est ça que tu veux vérifier, Lima ? », beugle un ivrogne attablé à quelques mètres, attirant sur le duo debout l'attention du reste de la salle. « C'est une idée, Toma, mais c'est surtout pour être sûr qu'il plantera personne. », conçoit-elle avant de reporter ses billes noires sur le petit (grand) malin, avec un sourire de squale : « Alors ? Tu fais tomber la tunique ou t'es pudique ? »
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Adriano Sandrelli
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Statut : Sandrelli est la main qui exécute pour une seule et même personne : le capa Barsavi. Il est un bras droit des plus investis et des plus zélés. Autant dire qu'il n'y a rien à ajouter sur son appartenance.
Classe sociale : Tout ce qu'on sait de lui, c'est qu'il a débarqué de Tal Verrar avec un nom dont on ignore jusqu'à la légitimité. On ne sait rien de ce qu'était Adriano avant Barsavi mais son attitude laisse penser qu'il n'a jamais brigué davantage que ce qu'il a déjà.
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Particularités : Hormis un fessier qui corromprait jusqu'aux âmes les plus pures, Sandrelli est reconnaissable par une main gauche gantée dont l'origine demeure férocement tue. Et hormis les pulsions contradictoires tantôt de meurtre tantôt de luxure qu'il engendre, on le reconnaît principalement à sa réputation.

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Message(#) Sujet: Re: you, me, sheets and truth you, me, sheets and truth EmptyJeu 2 Juin - 19:50

you, me, sheets and truth Tumblr_n5u18ovUZA1qal0zgo7_250Les Camorriens n’étaient visiblement pas tranquilles puisque, sitôt qu’Adriano avait ouvert la bouche, les regards s’étaient posés sur lui. Il ne distinguait pas la moindre lame luisante du coin de l’œil mais nul doute que certains avaient glissé le bout de leurs doigts sur la première chose qui pourrait se planter dans sa chair d’intrus. Mais il n’avait pas peur. La gérante ne prendrait pas le risque de voir un esclandre éclater au beau milieu de son auberge. Tout le monde connaissait les tenants et les aboutissants de ce lieu, les clients réguliers comme les affaires qui s’y concluaient. Les autorités n’intervenaient pas, laissant le monde des Gens Biens se réguler par eux-mêmes jusqu’à ce qu’ils ne puissent plus juguler les histoires. Non, personne ne le toucherait entre ces quatre murs ce soir et c’était bien cette certitude qui alimentait l’assurance du Verrarien. Il réprimait fortement l’envie de les interpeler un à un, de leur faire sentir combien ils avaient beau être en territoire conquis, ça ne faisait pas d’eux des conquérants. Barsavi et sa clique n’avaient-ils pas débarqué et n’avaient-ils pas imposé leur puissance dès lors qu’ils avaient posé le pied sur le pavé camorrien ? Qui avait osé les expulser jusqu’ici ? Qui avait osé dire à voix haut combien leur présence dérangeait ? Personne. Et à présent, personne ne lui avait encore tenu tête. Ils restaient tous sagement assis à leur table, la pinte insipide en main et la jalousie au bord des lèvres. Si seulement il y avait parmi ces gens un quelconque conteur, Adriano aurait tout fait pour qu’il survive assez longtemps pour dépeindre ce tableau satisfaisant auprès des siens, et ce pour les prochaines générations de Verrariens bafoués. La donzelle qui l’avait accosté était la seule qui avait osé l’approcher et qui semblait suffisamment intelligente pour comprendre qu’il ne s’était pas délesté de toutes ses défenses. Elle essayait donc de le convaincre d’obtempérer ? « Peut-être que je vaux cent lames à moi seul ? » lança-t-il au hasard, se moquant bien de son avis. Il ne comptait pas se servir de sa dernière dague cette fois-ci, mais pour le débarrasser de sa paranoïa, il allait en falloir davantage. Davantage que cet air faussement sérieux sur ses lèvres pulpeuses et la pisse qu’elle lui tendit.

Elle suspendit alors son geste et l’invita finalement se déshabiller. Pour le coup, Adriano ne put retenir une expression vaguement surprise avant de se laisser aller à un rictus amusé. Un autre crétin crut nécessaire de devoir ouvrir sa bouche pour débiter une rumeur sortie de nulle part, certainement de sa faible imagination. Mais semblait-il, cette vérification parut indispensable pour toutes les attentions qui dévièrent vers les deux silhouettes à l’entrée de l’auberge. Et mieux encore, celle qui lui faisait face s’appelait Lima, ce qui faisait d’elle l’effective gérante. Un autre rire bref franchit les lèvres d’Adriano qui pivota pour s’offrir à la vue de tous. « Je savais pas que les Verrariens vous faisaient tant fantasmer, bande de cachottiers. » Il dégrafa boucle par boucle les plates de cuir qui s’écrasèrent sur le sol dans un fracas de ferraille. Il entreprit de délaisser aussi la tunique mais lorsqu’il rentra son bras dans sa manche pour la retirer, il prit soin de récupérer discrètement le stylet qu’il glissa entièrement dans son pantalon. L’autre bras suivit le mouvement et la tunique vint rejoindre le parquet taché de l’auberge. Il était torse nu devant des dizaines de Camorriens, la peau nue prête à être transpercée, battue, punie mais pas une seule lueur de crainte ne vint assombrir les prunelles de Sandrelli. Il glissa ses doigts noueux dans ses cheveux crasseux avant d’esquisser un pas vers l’autorité des lieux. « Je garde le reste pour la dame. Peut-être qu’elle consentira à m’offrir un véritable verre, une fois que j’aurai démenti cette honteuse rumeur sur les miens. » Il toisa Lima d’un air de défi. Non, l’esclandre n’aurait pas lieu ce soir. D’une voix plus basse, il ajouta : « Je te conseille de venir chercher la dague dans un endroit plus calme. Ça pourrait choquer tes clients. »
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Lima Soter
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Message(#) Sujet: Re: you, me, sheets and truth you, me, sheets and truth EmptyDim 26 Juin - 23:59

Des sifflements, des chopes de bière tapées contre les tables, voilà ce qui accueille le fanfaron verrarien qui ôte sa tunique. Des Camorriens qui arrivent à oublier des vieilles rancœurs, juste pour le plaisir de la bonne bière, de la bonne bouffe, et de la rigolade -parce qu'ils sont persuadés qu'il en a une toute petite qui fera honte à l'Archon. S'il survit, c'est que les armes sont définitivement proscrites. S'il survit aussi, c'est qu'il ne s'est pas montré particulièrement hostile ou agressif à cette soirée, simplement moqueur et fier comme tout Verrarien se doit de l'être en territoire anciennement ennemi. Lima, elle, ne l'a pas quitté des yeux : d'abord pour s'assurer qu'il ne faisait pas de gestes louches ; ensuite parce que c'était toujours intéressant de lorgner quelqu'un se mettant à nu, hein. La vue perçante mais moins entraînée de l'ancienne contrarequialla ne voit pas le stylet qui passe d'une manche au pantalon : ça lui échappe, notamment parce que c'est le côté qui n'est pas directement orienté vers elle qui fait cette manœuvre. Elle devrait se méfier, elle ne le soupçonne pas d'une telle rouerie. Un trait de bière blonde coule dans sa gorge, venant directement de la chope qu'elle désignait au nouveau venu : pas encore décidée à lui tendre le verre, surtout qu'il n'est pas encore nu comme au premier jour. Poing sur la hanche, l'autre main occupée par la chopine, elle toise Sandrelli alors qu'il fait un pas vers elle, canaille bien foutue qui a l'air d'en être sacrément consciente. Et voilà qu'il la met au défi, l'imbécile et que son sourire de squale s'élargit encore, comme un de ses anciens adversaires prêt à bondir de l'eau sur sa proie bardée de cuir et de fer. « Te voilà bien sûr de toi. » Puis finalement d'acquiescer, assez amusée par la tournure des événements et peut-être pas totalement contre un moment de détente (ou de combat à mains nues s'il s'avère qu'il a pensé pouvoir abuser sa confiance). Elle repose le contenant en bois sur la table la plus proche d'eux et répond, tout aussi bas que le brun : « Mes clients savent comment on se reproduit, tu sais. Mais puisque tu crains de les choquer… »

* * *

Elle n'a pas encore connaissance du nom de l'homme, il pourrait être un assassin envoyé par elle-ne-savait-qui, les Ténébreuses, même !, et elle le mène quand même à l'étage supérieur de la Tour Brisé, juste au dessus de la Dernière Erreur. Peut-être par sottise, par trop grande confiance en ses propres capacités et en ses propres réflexes. Peut-être parce qu'elle se dit qu'il n'a plus d'armes (mais on peut toujours tuer quelqu'un à mains nues, il suffit de voir ce que font les Mains Rouges, ou ceux des Boulangers. Elle referme la porte en bois derrière lui, va jusqu'à fermer le verrou histoire qu'on ne vienne pas les déranger (au moins pas pour rien, en tout cas). L'œil glisse sur l'homme, prenant connaissance de par la musculature les aptitudes à la castagne évidentes et la puissance des coups éventuels. Elle jauge à la fois l'adversaire potentiel et le futur partenaire d'ébats, s'il s'avère que la rumeur sur les Verrariens est fausse -ou qu'il sait bien se servir de sa dite dague. « Plus de clients. Plus personne qui pourrait être choqué. Maintenant, il faut vraiment que je vienne chercher ta dague, ou tu m'évites de te fouiller ? » Bras joints, appuyée contre la porte derrière elle, le dos cambré et les jambes croisées, elle ne semble pas décidée à se rapprocher de lui et à faire un quelconque mouvement qui pourrait être interprété de différentes façons. Il commence à faire chaud, songe-t-elle, consciente que ça n'a rien à voir avec un éventuel brasier allumé sous leurs pieds par un quelconque chaos. Ça n'est pas non plus ses vêtements, qui ne lui tiennent pas aussi chaud que ceux qu'elle porte en hiver. Bras nus, épaules à peine couvertes par une tunique sans manches d'un blanc cassé terni, sur des braies noires retenues par une ceinture de cuir, qui s'arrêtent au niveau du genou, la tavernière a quitté depuis belle lurette les hardes qui ne la protégeaient guère contre les crocs des requins sauteurs. L'été est humide et orageux, et il semblerait qu'elle attende de voir ce que fait l'autre avant d'agir à son tour. Ou de le laisser prendre l'initiative.
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Adriano Sandrelli
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Particularités : Hormis un fessier qui corromprait jusqu'aux âmes les plus pures, Sandrelli est reconnaissable par une main gauche gantée dont l'origine demeure férocement tue. Et hormis les pulsions contradictoires tantôt de meurtre tantôt de luxure qu'il engendre, on le reconnaît principalement à sa réputation.

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Message(#) Sujet: Re: you, me, sheets and truth you, me, sheets and truth EmptyJeu 4 Aoû - 22:15

you, me, sheets and truth Tumblr_n5u18ovUZA1qal0zgo7_250Qui aurait cru que dans les auberges de Camorr, le respect se gagnait ainsi ? Même à Tal Verrar, on préférait jouer de la lame plutôt que de se risquer à de telles avances. Lorsqu’une vie était potentiellement menacée, la nudité devenait certainement le plus grand risque qui puisse exister. Personne n’était à l’abri d’une belle donzelle grassement payée pour vous poignarder après l’acte. On n’accordait pas si facilement la confiance à quelqu’un qui cherchait à vous désaper. Adriano avait appris à jauger l’honnêteté de la future maîtresse qu’il allait mettre entre ses draps – histoire de ne pas achever sa vie sur un orgasme – et sans aucun doute, la Soter n’en avait pas après sa tête. Après tout, il n’avait encore rien fait de répréhensible entre ses murs, et plus le temps passait, plus il comprenait combien cette affaire était probablement la chose à laquelle elle tenait le plus. Elle tenait à la paix à la Dernière Erreur, justement afin qu’une ne soit pas commise et que les portes ne soient scellées à jamais. Et si elle tenait au calme, mieux valait qu’elle le sorte de là. Tous s’étaient tournés vers eux désormais et si personne ne s’était encore échauffé, Sandrelli ne savait pas encore combien de temps il allait tenir avant de sortir une remarque malheureuse. Il avait beau avoir de l’humour, celui-ci avait de courtes limites dont était responsable son égo de Verrarien. Mais un certain accord tacite sembla se développer entre eux tandis que Lima le menait enfin à l’étage à l’écart des badauds. Lui emboitant le pas, il s’empressa de ramasser ses vêtements avant d’adresser un dernier sourire à l’assemblée : « Je ne suis pas certain que quelqu’un soit digne de ses fripes alors autant qu’elles me reviennent. » Ils disparaissent à l’étage et même si le silence régna enfin, Sandrelli ne baissa pas pour autant sa garder. On n’était à l’abri de rien et finalement, il ne savait même pas dans quel traquenard il avait pu mettre les pieds. Combien s’étaient déjà retrouvés dans les appartements de la tenancière ? Combien en étaient ressortis surtout ? L’ombre d’un instant, il douta de sa proposition cavalière. Il avait entendu parler de sa brève alliance avec les Ténébreuses, de son passé de combattante. La demoiselle qu’il s’apprêtait à embobiner avait détroussé des dizaines de requins. Que valait-il par rapport à un être primitif et affamé ? Saurait-elle gérer l’insatiabilité de l’homme tout comme celle des êtres marins, toute autre soit-elle ? Les deux jeunes gens demeurèrent peut-être une poignée de secondes plantés là, à se jauger mutuellement. Si ça devait terminer en bagarre, qu’elle sache au moins qu’il frappait aussi les femmes.

Lima le somma une fois de plus de quitter ses armes, ce à quoi il répondit avec un sourire narquois. « Vous les Camorriens, avez si peur pour exiger une telle reddition ? Elle est passée où votre ardeur à l’affrontement ? » Parce que la sienne était toute prête. Les épaules presque dénudées de la femme, sa peau basanée sur laquelle ruissèleraient bientôt des perles de sueur, des cheveux longs qu’il agripperait non sans une certaine satisfaction malsaine... Soter avait de ces allures droites et autoritaires qui avaient tout pour exciter l’imagination du Verrarien. Et même si elle cachait une arme pour le piéger à son tour, Adriano avait toujours été trop volcanique pour manquer une telle occasion. « Voyons où je l’ai mise. » Il faisait l’innocent, feignait l’incertitude tandis que ses paumes palpaient son propre fessier. Puis en une enjambée, il rejoignit la chef. D’une poigne ferme, il saisit son poignet et avant même qu’elle n’ait eu le temps de réagir et de lui en foutre une, il plongea sa main à elle dans son pantalon à lui. Il guida le bout de ses doigts. D’abord ce fut l’ultime stylet, coincé dans une lanière intérieure sur sa cuisse gauche. Tranchant, froid, prêt à en découdre. Et enfin il bougea vers la droite où l’attendait une toute autre sorte d’arme, plus moite, plus douce mais toute aussi prête. « Choisis celle que tu préfères avoir. » Il lui donnait le choix, enfin pas tout à fait. Sa poigne ne faiblit pas – au cas où elle décidait de prendre en otage ses bijoux de famille – et il ne quittait pas des yeux le visage de Soter, à la recherche d’une réaction. « On sait tous les deux qu’ici, je serai ton meilleur client. » Que ce soit pour boire comme un trou, lui faire passer du bon temps ou lui mener la vie dure.
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