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Monnaie et impôts
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Message(#) Sujet: Monnaie et impôts Monnaie et impôts EmptyVen 25 Mar - 12:32


Le système monétaire camorrien




Les unités monétaires

Dans la cité-Etat de Camorr circulent cinq pièces de monnaie différentes, toutes frappées au visage du Duc Nicovante à l'exception du demi baron de cuivre qui est, lui, poinçonné en raison de sa taille et de sa valeur. Elles se déclinent selon :

la couronne de fer-blanc
le tyrin d'or
le solon d'argent
le baron de cuivre
le demi baron de cuivre

En ville, on parle aussi bien de "barons" que de "cuivres", de même qu'on dit "trois demi barons" ou "quatre argents", chaque nom collant au métal qui le compose (les couronnes et les tyrins font exception à la familiarité de langage dans la mesure où l'ouvrier ou le voleur en voient rarement la couleur).

L'équivalence des différentes unités se fait de la sorte :

1 couronne = 4 tyrins
1 tyrin = 4 solons
1 solon = 6 barons
1 solon = 12 demi barons

1 couronne = 4 tyrins = 16 solons = 96 barons


Application

L'économie camorrienne est stable depuis plusieurs décennies. On entreprend peu, on ne spécule presque jamais, ce qui engendre une certaine stagnation du coût de la vie. La plupart du temps, le métier qu'on apprend est celui qu'on exerce toute sa vie ; il n'y a pas d'âge pour commencer, sinon celui de pouvoir marcher.

Paie mensuelle d'un domestique : 8 barons, soit la moitié d'1 demi baron / jour
Paie mensuelle d'un ouvrier : 6 solons, soit 1 baron / jour
Paie mensuelle d'un artisan : 20 solons, soit à peu près 4 barons / jour
Solde mensuelle d'un Veste Noire : 18 solons, soit 3 barons et 1 demi baron / jour
Solde mensuelle d'un Veste Jaune : 27 solons, soit un peu plus de 5 barons / jour

Un an de travail de domestique dans le quartier bourgeois huppé du Tournant de la fontaine vaut  4 tyrins d'or, ce qui est également le prix d'un gâteau-couronne, fait sur commande chez Zakasta (un maître pâtissier renommé de Camorr).
Une vie de travail d'artisan (cinquante ans) avoisine 780 couronnes de fer-blanc. Il s'agit également du prix d'un navire de petite taille, d'une grande maison, ou du budget annuel que consacre un homme important à l'achat de nouveaux vêtements.

La fortune d'un noble (hors comtes) oscille entre 50 et 70.000 couronnes.
La fortune d'une bande excède rarement 10.000 couronnes.
Un capa peut facilement prétendre détenir quelques 30.000 couronnes.

Pour se donner une idée du coût de la vie à Camorr :

Coupe en argent = 1 solon 3 barons
Vingt-quatre cierges parfumés = 3 solons
Anneau d'or abîmé = 5 solons
Lait d'opium (luxe) = 10 solons la petite fiole
Lait d'opium (marché noir) = 3 solons la petite fiole

D'autres achats, moins légaux, plus officieux, cohabitent à Camorr :

Faire sortir un cadavre du Palais de la Patience = 15 solons
La mort d'un pezon* = de 2 barons de cuivre pour un orphelin
à 1 tyrin pour un bon voleur ou 1 couronne pour un artificier

*droit de mort qu'un garrista achète à son capa (en échange d'une certaine somme, le garrista peut librement tuer l'homme, la femme ou l'enfant sous sa coupe).


Les impôts ducaux

Plusieurs taxes ont disparu avec la paix rétablie entre Tal Verrar et Camorr (pour le financement de l'armée). Les percepteurs du Duc sont cependant toujours aussi nombreux, à la fois dans le but de maintenir la paix sociale (police, justice) mais également pour affirmer l'autorité ducale sur la cité, à la façon d'un tribut que tous doivent verser pour les victoires, jadis, conquises par Nicovante.

L'on compte six impôts principaux :
- le centième : dû par tous, il correspond au versement du centième de la richesse acquise sur une année, équivalant à la protection de la propriété de chacun (les plus riches ayant davantage de biens à faire protéger, ce pourcentage ponctionne une somme plus élevée).
- le cens : dont le rôle est double, établir un état-civil (recensement) et servir de base au calcul du droit de douane - tous les résidents de la cité, même non-camorriens, sont soumis au cens (impôt léger).
- le droit de douane : il concerne aussi bien les étrangers que les camorriens qui commercent avec l'étranger ; c'est un impôt fluctuant, que le Duc fait varier selon la géopolitique, la demande ou l'offre.
- l'impôt civil : malgré son nom, il n'exclut pas que les membres de l'armée ; c'est une taxe dont tous les nobles s'acquittent s'ils veulent rester dignes d'être admis à la cour du Duc et fréquentés par les autres Pairs de Camorr. Il s'agit, en quelques sortes, d'un passe-droit pour être introduit dans le milieu des influents - la plupart des jeunes aristocrates réalise une mission (diplomatique, par exemple) ou un travail (dans les services administratifs du Duc, par exemple) afin de réunir la somme sans recourir à la fortune familiale.
- la corporative : pour taxe corporative, ou taxe sur les guildes, qui, comme son nom l'indique, ne pèse que sur les guildes ; en échange d'une somme variable, le Duc Nicovante tolère leur influence et leur renommée à Camorr et au-delà ; en vérité, c'est un grand privilège qui les exempte de tous les autres impôts ducaux (à l'exception du cens), rendant les bourgeois parfois plus riches que certains nobles.
- l'ordre : la taxe pour le maintien ou le retour de l'ordre public, que le bas-peuple appelle aussi la scélérate, est calculée en fonction de la criminalité survenue dans les différents quartiers ; tous les trois mois, un classement désigne les cinq quartiers les plus dangereux et, sous prétexte de devoir renforcer la présence de Vestes Jaunes, prélève des "sommes-sanctions" directement sur les habitants. Au-delà de la honte de figurer parmi les "vainqueurs", c'est une incitation à l'auto contrôle, moins à l'adresse des résidents qu'à l'adresse des capas.
A l'occasion de certains évènements, le Duc est susceptible de lever des impôts plus ponctuels, notamment en période de prospérité. Plusieurs finankiers estiment que cette pratique contribue (ou cherche) à maintenir les populations dans leur statut, évitant la déstabilisation de la cité par les prétentions de certaines classes.


La redevance aux capas

En plus des impôts officiels, la moitié Sud et Est de Camorr vit sous la puissance des capas. Ils fixent librement les montants destinés à "assurer la sécurité des rues" qui se fait principalement sous la forme de racket. Certaines bandes sont spécialisées dans la collecte de cette redevance pour le compte de celui auquel ils sont loyaux.
Des Docks à la Porte Cenza en longeant la mer de Fer, on n'ouvre pas une échoppe ou un bordel sans ce précieux accord monnayant barons et solons - on aurait tôt fait de retrouver son bouge en feu ou en cendres dès le lendemain matin.

Outre les honnêtes résidents, du marchand au mendiant, les bandes de Camorr ont un devoir tout particulier qui commande à chaque garrista de reverser une partie de la somme gagnée à la rapine au capa dont il est le pezon, le vassal. D'un territoire à l'autre, d'un gang à l'autre, le capa réclame la portion qui lui plait. Il peut être laxiste envers un groupe qu'il sait particulièrement loyal ou, au contraire, excessif à l'égard d'une troupe défiante, ou belliqueuse. On s'oppose peu à ce tribut puisque le non-paiement condamne tout simplement à la clandestinité, à être chassés, mutilés et tués par toutes les autres bandes loyales (→ la pègre de Camorr).


Le droit de passage

Ici-bas, où qu'on cherche à aller, et ça selon les heures, le passage a un prix. Un videur, une Veste Jaune ou un guetteur un peu zélé, chacun demande sa part. C'est un bon moyen d'arrondir la solde ou de varier le dîner, un usage largement pratiqué à Camorr (qu'importe le quartier). Il ne faut jamais hésiter à huiler les portes ou les portiers, des fois qu'on aurait des tyrins à dilapider dans des maisons de charme ou de chance ou une pressante envie de déguerpir des lieux pour se sauver la vie...  



Le faux-monnayage

Coûteuse en infrastructure, en matière première et en main d'oeuvre, la fabrication de fausse-monnaie consiste à faire fondre un métal à partir de bijoux, de tableaux, de sculptures, d'objets divers - et le plus souvent de devises étrangères, dans le but d'imiter puis de copier les espèces existantes. En raison de sa technicité, c'est une activité de grand banditisme, à laquelle on s'essaie d'autant moins que c'est un crime de lèse-majesté, contre le Duc, puni par l'ébouillantage (→ la justice).

Dans les faits, c'est essentiellement un exercice militaire, que Nicovante s'arroge en engageant nombre d'artisans et de fondeurs ; injecter des faux dans l'économie de la cité ennemie permet de l'affaiblir, la monnaie perdant tant et tant de sa valeur qu'acheter des ressources à l'étranger s'avère difficile, sinon impossible.

L'unique bande de Camorr à encore frapper des tyrins et des solons se trouve sous la coupe du capa Barsavi : il s'agit des Francs-Fondeurs, alimentés en argent et en or par Tal Verrar, où le solari et le volanti ont une valeur inférieure.

Les devises étrangères

A Tal Verrar, on paie en solari d'or, en volani d'argent et en centira de cuivre.
A Karthain, on paie en ducat.
A Espera, on paie en royal (royaux).

Note : ça n'est pas exhaustif et on paie en argent camorrien via les cambistes.



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